Commune de BRIOUZE
Orne - Normandie
Briouze d’Hier
et d’Aujourd’hui
Etymologie
Le nom de Briouze (ou Braiouze) vient de Braium qui est une base latine signifiant «boue» ou du mot gaulois Braiosa signifiant aussi «boue» ; ce nom s’explique par la nature du terrain qui avoisine le bourg, les marécages.
A travers les âges, Braium s’est transformé en Bria, Braiosa, Brioze, Breyoze, Breous, Braous, Breüs, Braheuze, Bréouze, Bréouse, Briouzes…. et enfin Briouze.
A quelle époque remonte l’origine de Briouze ?
Les origines de Briouze sont si anciennes que, faute de documents , il n’est pas possible de répondre à cette question de façon précise. Toutefois, selon les légendes, l’ancien Briouze était bâti à l’emplacement du marais et aurait été englouti entre le 5ème et le 7ème siècle. L’histoire certaine de Briouze commence avec la consécration de son église en 1090 (ou 1095) par l’Evêque Serlon.
Héraldique
De conception récente puisqu’il date de 1982, ce blason est issu
d’idées de MM. Béchet et l’Abbé Jéhan et dessiné par Sœur Béatrix
de la Communauté Notre-Dame.
Au centre du blason deux symboles de Briouze : l’oiseau et les roseaux du marais en argent et les deux mains en or.
Ces deux mains unies sont le « tope-là » des marchés conclus pour lesquels entre gens de bonne foi il n’ait pas besoin d’écrit.
L’intérieur du blason est bleu. Sur le pourtour, par fidélité à l’égard de la Famille d’Orglandes qui, de 1552 à 1790, porta les plus hautes responsabilités à Briouze et autorisa l’utilisation de ses armoiries.
Les 8 hermines noires sont semées sur un champ d’argent et les 6 losanges sont rouges ; en langage héraldique, ils sont dits « de gueules ».
Ce blason se lit ainsi :
« D’azur à la foi d’or surmontée d’un oiseau d’argent sur des ondes alésées de sable d’où sort une touffe de roseaux aussi d’argent, à la bordure chargée de six losanges de gueules ordonnées 3, 2, 1 et de huit mouchetures d’hermine de sable ordonnées 2, 2, 2 et 2 ».
L’histoire de Briouze est inséparable de celle de son marais appelé le «Grand Hazé » et se confond avec ses légendes qui, bien des fois, ont été racontées dans les chaumières briouzaines.